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Eau potable

Eau potable

L’eau potable en Loir-et-Cher

La compétence Eau Potable (production, traitement, distribution) est dévolue en Loir et Cher à 86 collectivités : les 2 communautés d’agglomération (Agglopolys et Territoires Vendomois) depuis le 01/01/2020, la Communauté de Communes du Grand Chambord, 42 syndicats de coopération intercommunale et 41 communes.

Le transfert de la compétence Eau Potable aux communautés de communes est inscrit dans la loi à l’horizon 2026.


Qu’est-ce que l’eau potable ?

Une eau est dite potable si elle remplit un certain nombre de critères qui la rendent propre à la consommation humaine. Ces critères sont définis par l’arrêté du 11 janvier 2007 relatifs au limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine. Parmi les paramètre suivis pour l’eau traitée, quatre grandes « familles » : 

  • les paramètres dits organoleptiques : goût, saveur, odeur
  • les paramètres chimiques : fer, nitrates, ammonium, aluminium, nickel…
  • les paramètres microbiologiques
  • les paramètres indicateurs de radioactivité

Chaque abonné peut suivre les paramètre suivis sur sa commune sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé en cliquant ici.


L’origine de l’eau potable

L’eau consommée pour l’eau potable dans le département provient majoritairement des eaux souterraines, qui représentent plus de 80% des volumes prélevés. Au total, on recense 175 ouvrages de prélèvement en 2020, dont 168 disposent d’un périmètre de protection. Les nappes souterraines captées sont les suivantes : 

  • la nappe des calcaires de Beauce
  • la nappe du Sénoturonien
  • la nappe du Cénomanien

Les villes de Blois, Romorantin-Lanthenay et Vendôme disposent de prises d’eau, respectivement en Loire, Sauldre et Loir. 

Carte des ressources prélevées en Loir-et-Cher

Au global, environ 24,5 millions de m3 sont prélevés chaque année sur le milieu naturel. La nappe du Cénomanien reste la principale ressource pour l’alimentation en eau potable.  Cette nappe d’excellente qualité est cependant fragile car surexploitée et fait l’objet de règles de gestion définies par le SDAGE Loire-Bretagne

Pour aller plus loin : https://www.geologie41.cdpne.org/


La sécurisation de l’alimentation en eau potable

Un des objectifs principaux du Schéma Départemental d’Alimentation en Eau Potable est de faire le point sur la sécurité d’alimentation en eau potable des collectivités du département en cas de défaillance sur la ressource. En 2012, 79 opérations de travaux ont été proposées pour  un montant global de 26,6 millions d’euros HT. En 2020, 30 de ces actions ont déjà été réalisées. 

Le Conseil Départemental, l’Agence Régionale de Santé et l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne accompagnent les collectivités techniquement et financièrement pour la réalisation des opérations de sécurisation. Un suivi de l’avancement de la sécurisation est réalisé annuellement. 


Qualité de l’eau potable

L’eau mise en distribution est contrôlée tout au long de l’année par les services de l’Agence Régionale de Santé (ARS), au titre du contrôle sanitaire. À partir de ses prélèvements, l’ARS suit plusieurs indicateurs pertinents de la qualité des eaux distribuées.

Quelques indicateurs pertinents en Loir-et-Cher

Qualité bactériologique

Teneurs maximales en pesticides

Teneurs moyennes en nitrates

Teneurs moyennes en fluor


Les indicateurs de connaissance et de performance de l’alimentation en eau potable

Afin de permettre d’une part le suivi de la connaissance et de la performance des services d’eau potable d’une année sur l’autre, et d’autre part de comparer les performances des services entre eux, 17 indicateurs ont été définis par la réglementation, de 2 types : indicateurs descriptifs ou indicateurs de performance. Ils permettent d’avoir une vision d’ensemble du service sur les volets techniques et financiers.

Quelques indicateurs pertinents et suivis

Indice linéaire de
pertes (ILP)

Indice de connaissance et
de gestion patrimoniale

Prix de l’eau par UGE
(prix TTC au m³)


WebSIG (cartographie en ligne)

Les WebSIG sont des outils de cartographie en ligne permettant aux gestionnaires de l’eau potable en Loir-et-Cher de visualiser et interroger les éléments de leur patrimoine (canalisations, bouches à clé, réservoirs, captages, …) sans disposer de logiciel spécifique.

Le descriptif détaillé des réseaux peut être issu d’un levé topographique réalisé dans le cadre d’une étude patrimoniale menée avec l’aide de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne et du Département de Loir-et-Cher, ou bien de plans de récolement des nouveaux réseaux levés par les gestionnaires.

Les utilisateurs peuvent obtenir les caractéristiques des éléments du réseau, ajouter leurs propres croquis, imprimer des extraits de plan et effectuer des requêtes sur les éléments du réseau sur fonds de plan IGN, cadastre, ou photo-aérienne à haute résolution. En particulier, les fontainiers peuvent positionner et qualifier les différents évènements intervenant sur le réseau (casses, travaux, incidents, …) afin d’historiser la vie du réseau et optimiser la gestion de celui-ci.

Deux WebSIG autour de l’eau potable sont mis à disposition :


Les études patrimoniales : pourquoi ?

La réalisation d’une étude patrimoniale ne revêt pas un caractère réglementaire. Cependant, il s’agit d’un outil indispensable pour réaliser un audit complet de sa compétence, sur les plans technique et financier afin de mettre en place une gestion patrimoniale de son service optimale tout en maîtrisant le prix de l’eau potable.
En 2012, le département a réalisé dans le cadre de l’actualisation du schéma départemental, en collaboration avec l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, une analyse des enjeux de la gestion patrimoniale des ouvrages et réseaux d’eau potable à l’échelle du territoire, mettant en évidence la nécessaire augmentation du prix de l’eau pour couvrir les besoins de maintien ou d’amélioration des performances des services sur le long terme.
Depuis l’animation conjointe du département et de l’Agence de l’Eau et les financements très importants des 2 structures a permis de couvrir le département avec 85 études en cours ou terminées.

Avancement des études patrimoniales des réseaux d’eau potable

Consulter l’historique de l’avancement des études patrimoniales en Loir-et-Cher

Les études patrimoniales et les plans de récolement des réseaux d’eau potable suivent une structure de données propre à l’Observatoire. Cette structure de données s’inspire des modèles et standards proposées par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, le CNIG (Conseil National de l’Information Géolocalisée) et l’ASTEE (Association Scientifique et Technique pour l’Eau et l’Environnement).

La structure de données est disponible dans les cahiers des charges ci-dessous (dernière version en vigueur) :


Le Schéma Départemental d’Alimentation en Eau Potable (SDAEP)

Révisé et adopté le 25 juin 2012 par l’assemblée départementale, le SDAEP en vigueur à pour objectif d’assurer l’approvisionnement des collectivités en eau de qualité et en quantité suffisante toute en préservant les ressources et en assurant la sécurité de l’alimentation en eau potable. A travers le SDAEP, le département aide les communes à financer les interconnexions des réseaux d’adduction d’eau potable, les études générales et la mise en place des périmètres de protection des points de prélèvements. C’est un document de planification et de concertation utile à l’ensemble des acteurs locaux.

Actuellement en cours de révision, le nouveau schéma directeur départemental vise à mettre en œuvre une gestion cohérente des ressources destinées à l’alimentation en eau potable, notamment dans le cadre de l’adaptation au changement climatique.

Historique des SDAEP


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